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Des microplastiques dans nos bières ?

La pollution par microplastiques est désormais une préoccupation environnementale majeure, et nombreux sont les spécialistes qui alertent sur le sujet depuis bien des années. Ces petites particules de polymères, inférieures à 5 mm, envahissent tout sur la planète, océans compris (avec le tristement célèbre septième continent de plastique).

Leur omniprésence n’est plus à prouver : de nombreuses études scientifiques ont su démontrer leur présence dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et tous les aliments que nous mangeons… Bref, impossible d’y échapper. Bien que les conséquences spécifiques sur nos organismes restent en cours de consolidation par les scientifiques, on sait d’ores et déjà que le résultat ne sera pas bon, et quelques éléments de réponse sont d’ores et déjà publiés.

Ces microplastiques ont de multiples origines : polluants environnementaux, outils que nous utilisons au quotidien, emballages, etc., et diminuer cet impact reste compliqué. L’une des principales recommandations formulées ces dernières années est de limiter les emballages plastiques. L’âge d’or du fameux Tupperware est révolu, place au verre, devenu l’étalon-or de la pureté au sein de nos foyers.

Le verre est-il si efficace face aux microplastiques ?

Pour le commun des mortels, le verre reste le moyen le plus efficace de limiter les dégâts en termes de microplastiques. Moi-même, j’ai commencé à renouveler mon parc de boîtes de conservation par des boîtes en verre maintenant que les prix sont devenus plus abordables chez des revendeurs tels qu’Ikea. Pour beaucoup, le verre est perçu comme le matériau parfait pour le conditionnement, garantissant une parfaite intégrité du produit et une nature chimiquement inerte, idéale pour préserver les saveurs et éviter toute contamination chimique.

Cette image a longtemps permis à ce contenant de surpasser la boîte de conserve (ou la canette), jugée peu qualitative selon le produit (canettes de bière pour marginaux, canettes de vin impossibles à vendre en Europe, etc.). Le verre confère une image immédiatement plus élitiste, artisanale. On le voit rapidement avec certains plats préparés : les bocaux en verre renvoient une image plus familiale — la grand-mère et ses pots, par exemple — une image plus chaleureuse et réconfortante qui inspire la confiance, contrairement à la conserve dont on ne voit pas le contenu et qui fait souvent office, en termes d’image, de ration militaire ou de survie plus que de plat à part entière, bien que certaines conserves soient pourtant très bonnes.

En somme, le verre a une image sécuritaire, de confiance et de « pureté ». C’est une des raisons pour lesquelles la canette se démocratise encore lentement parmi les néophytes de la bière craft en Europe, contrairement aux Américains, habitués de longue date aux fameuses « tincans » pour toutes sortes de produits, jusqu’au hamburger lui-même.

L’ANSES remet en question la pureté du verre

Tout récemment, cette vision du verre a été quelque peu ébranlée par une étude menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), en France. Publiée dans le prestigieux Journal of Food Composition and Analysis, cette recherche a abouti à des résultats plus qu’étonnants qui ont laissé bouche bée une grande majorité de ses lecteurs.

La conclusion principale, et la plus commentée, est que les boissons conditionnées en bouteilles de verre contiennent des quantités de microplastiques plus élevées (jusqu’à 50 fois plus) que celles conditionnées en plastique et en canettes métalliques. Un résultat aux antipodes de ce à quoi les chercheurs s’attendaient, qui remet en cause des décennies de certitudes sur la sécurité des emballages. Mais alors comment le verre, que l’on pensait si parfait, peut-il soudain se retrouver mis au pilori ?

Eh bien, ce n’est pas le verre lui-même le coupable, mais des éléments secondaires et des processus logistiques qui sont les principaux responsables. Des éléments jusqu’alors négligés par ignorance. Oui, le problème viendrait de ce qui entoure le verre, pas de la matière elle-même. Pour faire simple, ce serait lié notamment aux capsules, aux bouchons, au stockage et même au transport.

Plongée au cœur de l’étude de l’Anses

L’étude a porté sur un très large éventail de boissons commercialisées en France, incluant sodas, limonades, thés glacés, eau, vin et bien entendu, la bière ! Tous les types de contenants ont été étudiés et comparés : le verre, le plastique ou encore la canette. L’idée maîtresse était de quantifier les microplastiques par contenant et d’en tirer les bonnes conclusions.

Alors que le résultat attendu se portait sur les bouteilles en plastique, il s’avère que les boissons en bouteilles de verre présentaient environ 100 particules de microplastiques par litre (PMP/L), tandis que les bouteilles en plastique ou les canettes révélaient des niveaux 5 à 10 fois inférieurs. Une surprise totale !

En poussant l’analyse par type de boisson, les chercheurs ont pu affiner leurs observations : la bière en bouteille affiche une concentration de 60 PMP/L, un niveau donc significatif. Les sodas, quant à eux, contenaient environ 30 PMP/L et les limonades 40 PMP/L. L’eau restait faiblement contaminée avec un taux de 4,5 PMP/L en bouteille de verre et 1,6 PMP/L en bouteille plastique. Mais alors la question se pose : comment expliquer de tels taux pour la bière ?

Tableau 1 : Niveaux de contamination par les microplastiques selon le type de boisson et d’emballage (Étude Anses)

Source des données : Anses

Qui est le coupable ?

Bien entendu, les chercheurs ont voulu comprendre ces résultats. La découverte des origines de ces particules a prouvé que le verre n’y était pour rien. En revanche, après étude, il s’avère que les microplastiques correspondaient en tout point à la peinture appliquée sur l’extérieur des capsules métalliques (les fameuses capsules-couronnes que nous utilisons tous).

En somme, les plastiques utilisés dans les capsules et leurs joints internes sont faits avec du polypropylène, du polyéthylène ou encore du polytéréphtalate d’éthylène, sous forme de laques, de revêtements ou de joints. La peinture est elle-même un revêtement à base de polymères, et c’est notamment ce revêtement qui serait la source principale de la contamination.

« Mais attends, Jamy, la peinture n’est-elle pas sur la partie extérieure de la capsule ? »

On pourrait croire que l’on ne risque rien vu que la peinture est à l’extérieur, mais détrompez-vous, il y a bien un revêtement intérieur dans vos capsules aussi. D’après les chercheurs, le mécanisme de contamination serait de nature mécanique. L’hypothèse la plus probante serait que les frottements entre capsules lors du stockage, ou leur transport en vrac, entraîneraient de minuscules rayures, invisibles à l’œil nu, qui libéreraient des particules microscopiques de peinture, et donc de microplastiques.

Ces particules se déposent alors sur la surface des capsules et, lors du processus d’embouteillage, peuvent tomber à l’intérieur de la bouteille au moment du sertissage et contaminer le produit final. La faille vient donc du processus de fabrication et de la logistique des fournisseurs de capsules, qui est certes involontaire, mais très problématique.

Un autre élément très surprenant du rapport est le fait que les bouteilles de vin en verre ne contenaient que très peu de microplastiques détectables, y compris avec des capsules-couronnes comme pour la bière. Selon les chercheurs, cette divergence doit être expliquée et ne constitue pas une conclusion hâtive. Parmi les pistes de réflexion pour expliquer cet écart, il se pourrait que les joints de polymères utilisés dans les capsules pour le vin soient d’une nature différente et moins susceptibles d’interagir avec la peinture. L’usage des bouchons de liège et des bouchons synthétiques pourrait aussi expliquer cela. Autre piste : une différence dans la manutention des capsules, avec moins de frictions et donc moins d’abrasion. Enfin, dernière piste, une interaction chimique différente avec le vin, qui peut potentiellement altérer les particules, les faisant se dissoudre, s’agglomérer ou changer de densité, les rendant ainsi plus difficiles à détecter.

Existe-t-il des solutions ?

L’Anses a bien entendu proposé des solutions. Lors des tests, il s’est avéré qu’un nettoyage des capsules avec de l’air soufflé, puis un rinçage à l’eau et à l’alcool, a permis de réduire la contamination de 60 %. À titre de comparaison, des capsules scellées non nettoyées contenaient 287 PMP/L, tandis que celles simplement soufflées à l’air n’en contenaient que 106 PMP/L.

Cette découverte est très positive, car elle prouve que cette histoire de capsules n’est pas une fatalité et qu’on peut y remédier, ou tout du moins diminuer l’impact. Cela signifie donc que les brasseries, ou les fournisseurs, doivent intégrer un protocole de nettoyage des capsules, innover pour réduire ces microrayures, voire améliorer la logistique pour minimiser les frictions.

Le point positif est donc que le verre reste un contenant parfait ; c’est une faiblesse d’un élément extérieur qui crée cette divergence de taux de microplastiques entre le verre et les autres types de contenants.

Et la canette dans tout ça ?

On ne va pas refaire l’histoire de la canette, mais on vante souvent ses mérites pour la bière. On constate à travers cette étude que les taux de microplastiques y sont relativement plus faibles qu’attendus. D’ailleurs, la différence de contamination n’a fait que renforcer l’hypothèse de la contamination des bouteilles en verre. Il est donc logique que certaines brasseries basculent encore plus vite sur la canette.

Il faut toutefois nuancer toute conclusion hâtive, car la canette est tapissée d’un mince revêtement polymère, séparant la boisson du métal. Ce revêtement aide à prévenir la corrosion, à préserver le goût et à prolonger la durée de conservation. Les matériaux sont en général de la résine époxy, mais aussi des époxy-polyesters, des polymères acryliques ou des polyoléfines. La canette est donc un système métal-plastique, et non uniquement en métal.

La présence de ce revêtement plastique interne introduit un nouveau type de risque, non pas par abrasion externe, mais par lixiviation interne, c’est-à-dire la migration de substances du revêtement vers la boisson. Ce risque se manifeste sur deux fronts : chimique et particulaire.

Canette et lixiviation chimique

L’inquiétude principale concerne la migration de produits chimiques potentiellement nocifs.

Le Bisphénol A (BPA) : Historiquement, de nombreux revêtements époxy étaient à base de Bisphénol A, un perturbateur endocrinien connu. Son utilisation a suscité d’importantes préoccupations sanitaires.

Les « substituts regrettables » : En réponse à la pression des consommateurs, de nombreux fabricants sont passés à des revêtements « sans BPA ». Cependant, le BPA est souvent remplacé par d’autres bisphénols (BPS, BPF), qui pourraient avoir des effets hormonaux similaires. Le manque de transparence des fabricants, qui ne sont généralement pas tenus de divulguer la composition exacte de leurs revêtements, aggrave le problème.

Le rôle de l’acidité : Le risque de lixiviation est amplifié par la nature de la boisson. Les boissons acides, comme la bière ou les sodas, peuvent accélérer la dégradation du revêtement et favoriser la migration des produits chimiques.

Au-delà des produits chimiques, le revêtement lui-même peut devenir une source de microplastiques. Des facteurs comme le temps ou l’acidité peuvent entraîner sa dégradation progressive et libérer des fragments de polymères directement dans la bière. L’analyse comparative révèle non pas un choix entre une option « contaminée » et une option « propre », mais un arbitrage entre deux profils de risque différents :

Bouteille en verre : Risque de contamination particulaire (flocons de peinture) d’une source externe (capsule), maîtrisable par des changements de processus.

Canette : Risque de contamination chimique (BPA/BPS) et particulaire (dégradation du revêtement) d’une source interne, lié à la conception de l’emballage.

À cela s’ajoute enfin une complexification du recyclage. On dit souvent que l’aluminium a une recyclabilité quasi infinie, mais il faut tenir compte du revêtement plastique intérieur. Lorsque l’on fond l’aluminium à très haute température, le revêtement plastique et les encres sont brûlés, ce qui entraîne des émissions nocives dont les résidus contribuent à la pollution par microplastiques.

Quid du brassage ? Des risques existent-ils ?

Outre la contamination par les capsules, il ne faut pas oublier l’omniprésence de ces microplastiques. Dans les processus de brassage aussi, nous ne sommes pas exemptés de ces risques. La bière étant composée à 90 % d’eau, la qualité de celle-ci est primordiale, et les sources d’eau sont un vecteur important de contamination. Des recherches récentes ont établi que même l’eau de source de la région des Grands Lacs en Amérique du Nord n’était pas exempte de microplastiques.

Lors du brassage, d’autres éléments peuvent générer une contamination, comme les équipements en plastique (tuyaux, raccords, joints) qui peuvent entrer en contact avec la bière.

Un contrepoint critique à cette étude

Il est essentiel d’introduire un élément de scepticisme. La science de la détection des microplastiques est encore en développement et non standardisée.

Risque de contamination en laboratoire : Une étude allemande a conclu que les résultats positifs qu’elle obtenait étaient probablement des artefacts dus à la contamination de fond de son propre laboratoire.

Pièges méthodologiques : La même étude a critiqué les méthodes non validées, soulignant que certains colorants pouvaient produire des résultats erronés (faux positifs ou faux négatifs).

L’argument de la filtration : Les auteurs de cette étude critique avancent que la microfiltration utilisée dans la production de bière pour éliminer les levures rend « très peu probable » que des microplastiques survivent à ce processus.

Ce désaccord scientifique révèle que le domaine en est encore à ses débuts. Les chiffres rapportés doivent être interprétés avec prudence.

Résumé et recommandations

Il devient clair qu’il n’existe pas de solution parfaite, mais plutôt un arbitrage entre différents types de risques.

Bouteilles en verre : Le risque principal est une contamination particulaire (~60 PMP/L pour la bière) provenant de la peinture de la capsule. Le mécanisme est mécanique (abrasion) et une stratégie d’atténuation existe (nettoyage des capsules).

Canettes en aluminium : Le risque principal est chimique et particulaire, provenant du revêtement interne. Le mécanisme est la lixiviation, accélérée par l’acidité et le temps. Le risque est difficile à quantifier en raison du manque de transparence sur la composition des revêtements.

Bouteilles en plastique (PET) : Elles présentent un risque de lixiviation de produits chimiques et de particules depuis le matériau de la bouteille lui-même, accru par la réutilisation ou les contraintes mécaniques.

Tableau 2 : Profil de risque des formats de conditionnement de la bière

Source des données : Synthèse de l’étude Anses

Ce tableau met en évidence le compromis fondamental : choisir un emballage n’est pas choisir entre « bon » et « mauvais », mais consiste à arbitrer entre des risques de nature différente.

Pour l’industrie brassicole :

Audit de contamination holistique : Réaliser un audit complet du processus, en commençant par des analyses de l’eau de source.

Examen de la chaîne d’approvisionnement : Exiger une plus grande transparence des fournisseurs sur la composition des capsules et des revêtements de canettes.

Mise en œuvre des mesures d’atténuation : Mettre en place des protocoles de nettoyage des capsules.

Investissement dans la filtration avancée : Envisager des technologies de filtration de l’eau plus performantes.

Pour le consommateur :

Comprendre les compromis : Le choix n’est pas simple. Il n’y a pas de réponse unique et parfaite.

Contacter les brasseries : Interroger les brasseries sur leurs choix d’emballage pour encourager la transparence.

Privilégier la fraîcheur : Consommer la bière fraîche, en particulier celle en canette, peut réduire l’exposition à la lixiviation.

Garder une vue d’ensemble : La contribution de la bière à l’apport total en microplastiques est probablement faible, mais encourager l’industrie à s’améliorer reste une démarche précieuse.

 

 

En conclusion

Ces études mettent en lumière toute la complexité de la lutte contre la contamination par les microplastiques. On s’aperçoit qu’une chose anodine comme une capsule peut totalement changer la donne, et quand on regarde les explications, cela est logique.

Au final, passer du verre à la canette ne fait que remplacer un risque par un autre. On ne peut pas aujourd’hui s’affranchir d’un risque zéro. Restent à voir les effets à long terme de ces microplastiques sur notre organisme, le développement de nouvelles méthodes de fabrication et l’innovation dans des matériaux 100 % inertes et sûrs.

Seul l’avenir nous le dira. En attendant, c’est à nous d’être attentifs, comme ici, à ces études afin de mieux comprendre les enjeux et de réduire les impacts négatifs de la pollution sur nos produits.

Sources 

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  32. Reusable plastic bottles release hundreds of chemicals, study finds – ScienceDaily, consulté le juin 21, 2025, https://www.sciencedaily.com/releases/2022/02/220211102618.htm
  33. A microscopic survey on microplastics in beverages: the case of beer, mineral water and tea, consulté le juin 21, 2025, https://www.researchgate.net/publication/358603132_A_microscopic_survey_on_microplastics_in_beverages_the_case_of_beer_mineral_water_and_tea

Greg
Marseillais amateur de bières, je vais vous faire découvrir cette boisson à travers son histoire, des dossiers, de l'actu et enfin des tests de bières diverses et variées!

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