Dégustation

On va en Utah pour une Bristlecone Brown Ale!

Direction le pays où l’alcool est interdit aux moins de 21 ans mais les armes à feux sont autorisées bien avant cet âge là, vous l’aurez devinez, les USA !

A force de faire l’actu via les nombreux politologues auto-proclamés que j’ai découvert sur Facebook, je me devais de tester une bière américaine . 

Il y a quelques années je suis parti avec des amis faire un super road trip aux USA, sur la côte Ouest. Un voyage organisé par nos soins, sans agence, juste entre potes, 3 garçons et une fille et pleins de super souvenirs qui sont restés. 

En allant dans ma cave, entre les bières que je fais vieillir et celles qui ont sans doute trop vieillies, je remets la main sur une bière achetée au détour d’une station service dans l’Utah en allant dans le magnifique parc de Bryce Canyon (avec un Brice dans la voiture sinon on était pas raccords). 

Cette bière est une Bristlecone Brown Ale de chez Uinta, une brasserie de Salt Lake City, fondée en 1993 par William Hamill. Arrivée en pleine révolution brassicole américaine, la petite entreprise ne tarda pas à prendre du poil de la bête et gagner en succès! 

En 2001, la brasserie est d’ailleurs devenue la 1ere brasserie américaine à être 100% alimentée par l’énergie éolienne, et depuis 2011 elle a installé des panneaux solaires pour amplifier son énergie tout en restant sur le thème de l’énergie verte. 

La bière de la brasserie que l’on va tester aujourd’hui est une ancienne bière, la Bristlecone Brown Ale, une bière dédiée au Bristlecone qui est une variété de pin connue pour pouvoir vivre jusqu’à 5 000 ans!  Le plus vieux de ses congénères connu aux USA a d’ailleurs 4800 ans et s’appelle Mathusalem.

 

Une bière aussi vieille qu’un Bristlecone 

La mousse au verre est épaisse et persistante, un bon point, la bière a encore de la carbonatation après toutes ces années. Je précise qu’elle a été très bien conservée par ailleurs, dans une cave à l’abri de la lumière, dans une température correcte et debout. 

La robe, elle, est marron et trouble, un petit côté terreux faisant penser aux terres de l’Utah. 

Au nez, enfin, on est sur un mélange de malt et de caramel typique de la Brown Ale. 

 

Jackie Brown Ale

En attaque on retrouve vite le malt et le caramel ensemble dans un ballet joué à la perfection, le spectacle se poursuit en milieu de bouche pour finalement un final qui laisse le caramel et un petit arrière goût de noisette saluer l’audience dans une longueur en bouche un peu biscuitée très agréable en bouche. 

 

En conclusion

Une belle surprise, parti pour jeter cette bière ou tout du moins ne pas la tester, il s’est avéré qu’elle était encore très bonne après des années! Sans nul doute que l’analyse de celle-ci aurait été différente il y a quelques années, mais on est ici sur une bière qui a très bien vieillie et qui rend honneur à sa brasserie dont la réputation est semble-t-il très bonne dans l’Utah! 

Greg
Marseillais amateur de bières, je vais vous faire découvrir cette boisson à travers son histoire, des dossiers, de l'actu et enfin des tests de bières diverses et variées!

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