Les amis, en cette rentrée nous allons aller au Mexique, pays magnifique, bien que très entaché par le cartel, j’ai eu la chance d’y aller l’année dernière et de ramener des bières de là-bas.
Nous allons donc commencer notre premier test de bière mexicaine par une Red Pig Ale, une cochon rouge donc, rien à voir avec la rince cochon de très bon gout que l’on a en Europe.
Pour ma part, j’étais à Tulum, au sud de Cancun, la ville du Spring Break, et je suis tombé en plein dedans….inutile de vous dire que c’est…déroutant et pathétique, surtout quand vous voyez des gens complètement torchés à l’aéroport même !
Mais j’ai pu y découvrir des endroits magnifiques comme les Cenottes, les pyramides Maya ou encore la merveilleuse cuisine d’une aire d’autoroute qui m’a valu une tourista magique le dernier jour avec environ 14h de voyage retour, bref ! J’ai voulu ramener autre chose qu’une tourista, alors j’ai ramené des bières dont celle de notre test de la rentrée !
Cette bière est brassée par la brasserie Cerveza Mexicali, une microbrasserie située à Mexico qui est née en 1923 et dont les recettes étaient basées initialement sur des Pilsener Allemandes tout ce qu’il y a de plus classique. Aujourd’hui cette brasserie est devenue la Cerveceria Mexicana, et elle a été rachetée par Coors. Néanmoins la marque garde son savoir-faire et ses recettes d’origine.
On doit à cette brasserie la fameuse Red Pig Ale de notre dégustation de ce jour, mais aussi la Chili Beer, une bière avec un piment à l’intérieur que je possède aussi en cave. La principale bière reste la fameuse Pilsener Mexicali Beer, mais récemment la brasserie a sorti une série de bières nommée « Day of the dead », en rapport avec la célèbre fête du même nom.
Il faut savoir que le marché de la bière artisanale mexicaine est très compliqué, en effet, il est dominé par les fameuses Negra Modelo, Corona et autres Dos Equis, alors les brasseries artisanales, bien que nombreuses, exportent beaucoup aux USA, ce qui explique pourquoi Coors a racheté notre petite brasserie pour exporter ainsi facilement sur son pays natal et à l’étranger.
Il est possible que je vous parle de la bière mexicaine dans un dossier au cours de l’année car il y a pas mal de choses à dire sur le sujet, mais en attendant passons au test de notre amie !
Un cochon qui voit rouge
Visuellement c’est nickel, une mousse épaisse et persistante d’une texture relativement crémeuse, recouvrant une robe cuivrée, trouble aux jolis reflets orangés.
Sur le plan olfactif on est sur une dominance de caramel et de malt, les pointes de sucre se font surtout sentir au niveau de l’odeur très nette de caramel assez bien accordée avec le malt.
Enfin un truc qui m’a pas donné la tourista !
Le début de la dégustation est légèrement amer, puis comme attendu, aucune surprise, on est sur le caramel associé à des pointes maltées classiques mais très agréables. La finale se veut plutôt houblonnée avec une jolie longueur en bouche.
En conclusion
On est sur un produit semi industrialisé pour moi, la recette ne casse pas trop la baraque mais elle fait le job, on est sur un produit bien fini, simple, équilibré qui ne vous transcendera sans doute pas, mais vous changera avec plaisir des classiques mexicaines dont nous sommes inondés en Europe.
Alors si vous allez là-bas, troquez la Corona pour l’une de ces bières, sans doute que l’on n’est pas sur des produits exceptionnels comme du BHB (par exemple) ou des merveilles américaines mais pour un début c’est pas mal, et croyez-moi, ce pays regorge de merveilles artisanales, mais il faut savoir les dénicher, ou aller sur place et en ramener comme je l’ai fait.
La suite au prochain test !