Actualités Dossiers

La polémique Mikkeller et son festival

Si vous avez suivi les dernières actualités, vous avez sans nul doute eu du mal à passer à côté du séisme qui a envahit le milieu brassicole américain il y a quelques mois, via l’impulsion de Brienne Allan. En partant d’une story Instagram, c’est un flot incessant de témoignages relatant des faits de harcèlements, d’agressions et de sexisme envers les femmes qui a déferlé sur la toile. 

Cette déferlante de témoignages a fait des petits, et les témoignages en Europe ont commencé à être publiés. Cette énorme coup de pied dans la fourmilière a permis de libérer un peu plus la parole des femmes, qui, pourtant, ne cessent d’alerter sur toutes ces pratiques. Parfois malheureusement, il faut un électrochoc, Brienne a été cet élément déclencheur qui a permis à d’autres femmes de se libérer et parler. Si auparavant on entendait ces témoignages de manière sporadique, voir arriver une vague de témoignages, par centaines, a permis d’enfin faire réagir les gens.

Ces derniers mois, de nombreux évènements, conférences, prises de paroles ont eu lieu partout en France pour dénoncer et sensibiliser au harcèlement, au sexisme et toute autre forme de discrimination à l’égard des femmes (mais pas que). Parmi tous les témoignages, beaucoup de brasseries inconnues en France ont été citées, mais certaines bien connues l’ont été, et en Europe, c’est Mikkeller qui est apparu plusieurs fois ainsi que Brewdog, notamment sur les stories de Fanny Wandel sur Instagram. 

Pour Brewdog, je vous propose d’y revenir ultérieurement car je prépare un dossier sur la brasserie et je parlerais, bien évidemment, de ces événements qui ont entaché la marque Écossaise. 

Attention toutefois, je vais vous relater les faits par le biais des nombreuses sources disponibles sur la toile (que vous trouverez en grande partie en fin d’article), les faits énoncés dans l’article ne sont donc pas issus de mon propre chef mais bien de sources sûres. La suite de l’article, en revanche relate plus mon point de vue sur cette affaire de manière générale, je ne me fais pas en revanche juge ou avocat des parties, laissant ce rôle aux concernés ayant une meilleure légitimité que moi sur tout cela, mais cela n’enlève rien au soutien que je porte à celles et ceux qui ont souffert de tous les faits reprochés. 

 

Source : Flickr

 

Retour sur les faits reprochés

Comme je vous le rappelait plus haut, suite au déclic engendré par Brienne Allan, les langues se sont déliées très vite, et du côté du vieux continent, c’est certaines grosses brasseries qui ont été mises sous le feu des projecteurs, et pas forcément pour de bonnes raisons. 

Mikkeller, j’ai passé leurs bières plusieurs fois depuis la création du blog, deux jumeaux, l’un a fondé Evil Twin, le second Mikkeller, tous deux font du Gypsy Brewing depuis 2006 et force est de constater que la marque a décollé assez rapidement. 

Je vous passe l’historique complet, mais sachez que depuis 2016, la brasserie Gypsy s’est sédentarisée dans deux endroits aux USA, à San Diego puis un an plus tard à New York (bien qu’ils continuent à brasser en “nomade” en Europe). 

Suite à la vague de dénonciation opérée un mois plus tôt, de nombreuses personnes sont venues manifester à San Diego devant la brasserie pour exprimer leurs mécontentements mais aussi leurs témoignage concernant les histoires de harcèlements, d’agressions, morales et sexuelles, à l’égard de nombreuses personnes officiant pour l’entreprise Danoise. 

Mikkeller depuis 2006 a fait du chemin, vendu partout dans le monde (près de 50 pays), des bars disséminés un peu partout dans le monde, plusieurs brasseries implantées, autant dire que beaucoup de monde y travaille, et que si le nom est revenu souvent, c’est que l’ambiance au sein du groupe semble loin d’être une sinécure. 

Les manifestants (anonymes) reprochent à Mikkeller de faire preuve de racisme et de sexisme au sein de leur groupe, mais aussi sur certaines étiquettes telles que les bières Fem’ale (une bière très maladroitement faite soi-disant pour les femmes), Kihoskh Brown Braid Ale (avec une femme noire représentée pour une bière noire) et Mexas Ranger (semblant montrer des Mexicains franchissant une frontière avec un jeu de mot sur Texas Ranger). 

Pour ces bières, Mikkeller botte un peu en touche et ne comprend pas où se situe le mal qu’on lui reproche, mais assume une possible erreur de jugement et de discernement via son attachée de presse Pernelle Pang. 

Si beaucoup de témoignages citent aussi Brewdog, la marque au toutou punk ne sera abordée que brièvement sur cet article, afin de concentrer le sujet sur le festival Mikkeller sur lequel nous allons venir plus loin dans l’article. Mikkeller et Brewdog sont des brasseries qui ont eu un succès retentissant en Europe puis dans le monde, notamment avec le charisme de leurs fondateurs et leur très grande capacité à créer de la “hype” auprès du grand public, un talent qu’on ne peut leur enlever. 

Cependant, le succès peut vite monter à la tête, et autant Brewdog que Mikkeller ont essuyé des critiques depuis la vague #metoo brassicole toute récente. Pour Brewdog, il y a un culte de la personnalité et un environnement de travail très hostile (pas forcément axé sur des agressions sexuelles, bien qu’il y ait des témoignages, mais plus sur des aspects moraux et éthiques), que nous détaillerons dans le futur article dédié. En ce qui concerne Mikkeller, les accusations s’orientent surtout vers une politique d’entreprise faisant la part belle au harcèlement sexiste et aux pratiques marketing racistes et sexistes. 

Les accusateurs dénoncent par exemple les fameuses bières citées plus haut, pour lesquelles Mikkeller n’a jamais présenté d’excuses ou déclaré avoir pu commettre une erreur d’appréciation de l’impact de leurs étiquettes par exemple. Cependant, sans minimiser la chose, ce n’est pas pour 4 étiquettes qu’on va tenter de créer un séisme, ce n’est qu’une partie de l’Iceberg, et les choses au sein même de la firme vont beaucoup plus loin. 

De nombreuses personnes ont démissionné suite à un environnement jugé hostile, notamment en termes de harcèlement et de sexisme justement. Le PDG, Kenneth Madsen, a lui -même confirmé cela auprès d’un journal Danois, arguant ensuite que la société avait pris conscience des faits reprochés, et entrepris des actions pour corriger la situation immédiatement. 

Cependant, si Mikkeller admet ses erreurs d’un côté, elle emploie un ton beaucoup plus défensif de l’autre, faisant perdre quelque peu la crédibilité des propos de leur PDG. Un groupe privé sur Facebook, Mikkeller Beer Club, a publié un article arguant que beaucoup de choses étaient sorties de leur contexte, une action très mal vue qui n’a fait qu’augmenter un feu déjà bien nourri entre les parties impliquées.  Avoir un double discours nuit finalement à la sincérité du groupe, bien des brasseries ont assumé et se sont confondues en excuses suite à certaines accusations, avec plus ou moins de sincérité. Mikkeller, ici, tient un double discours qui nuit à sa défense elle-même . 

Pour résumer le fond du problème, Mikkeller est accusé de racisme et de sexisme au sein de son fonctionnement et de son marketing. Plusieurs témoignages attestent de comportements déplacés (remarques sexistes, intimidations, gestes déplacés etc..) et expliquent le fort taux de turnover au sein du groupe entre 2014 et 2020. L’entreprise ne disposait pas à l’époque (cela semble avoir été rectifié depuis), d’un RH compétent, ou tout du moins d’un système de ressources humaines permettant de pouvoir se plaindre d’un comportement de manière sûre, la hiérarchie et les connexions au sein du groupe étaient très opaques et les personnes victimes n’avaient personne vers qui se tourner, les forçant à quitter leur emploi par dépit. 

A ce jour, bien que l’entreprise affirme publiquement entreprendre les efforts nécessaires (on ne devrait même pas parler d’effort à ce stade selon moi par ailleurs mais de bon sens), les témoignages semblent affirmer que malgré tout, la culture d’entreprise est tellement ancrée sur des notions sexistes, juvéniles et discriminatoires qu’il est très compliqué d’éradiquer ce mal profond en un clin d’oeil, et ce malgré semble-t-il la bonne volonté de certaines personnes liées à la direction générale. 

Enfin, dernier point non négligeable reproché à la brasserie, c’est également son manque de sécurité vis à vis de ses employés, de sécurité physique et non morale cette fois. Plusieurs témoignages affirmant que leurs conditions de travail étaient parfois dangereuses et que la direction faisait la sourde oreille (dixit le témoignage de Megan Stone). Les Danois qui venaient sur San Diego, faisaient plus des visites de pur corporatisme que des visites pour vérifier que tout allait bien. 

Toutes ces accusations existent toujours et c’est justement le fameux Mikkeller festival qui a remis le feu aux poudres, et qui m’a décidé à écrire sur cela. 

 

Source : Flickr

 

Le festival Mikkeller dans la tourmente

Chaque année, la brasserie organise un festival à Copenhague rassemblant des brasseurs venus du monde entier. La notoriété de la marque danoise suffit à elle seule, à convaincre des brasseries déjà très connues à participer au dit-festival. Cependant, cette année le festival semble avoir un goût de doux-amer pour la brasserie qui, après une année de COVID difficile pour tout le monde en termes d’événementiel, essuie plusieurs remous et c’est peu de le dire. 

Comme vous le savez donc maintenant, la brasserie a fait l’objet de graves accusations concernant sa politique intérieure, allant du sexisme au racisme en passant par des mises en danger du personnel, des accusations publiques et largement relayées sur les réseaux sociaux qui ont entaché l’image “cool et branchée” de la marque. 

Ces accusations ont choqué l’opinion publique, si certains se doutaient déjà des soucis d’inclusions et de sexisme dans le milieu brassicole, les accusations diverses et variées mises à jour ces derniers mois prouvent à quel point le phénomène est étendu et de fait, dangereux si rien n’est fait pour contrer cela. 

Le festival présente une bonne centaine de brasseries invitées, dont The Kernel, Collective Art, Omnipollo, Basqueland, Verdant Brewing, Burnt Mill, Northern Monk etc… et suite aux dernières allégations et critiques, de très nombreuses brasseries ont finalement décidé de ne plus aller au festival, dont la totalité de celles que je viens de vous citer. 

La polémique enfle et beaucoup de brasseries ont peur que leur participation ne les éclabousse, qu’elles soient elles aussi coupables de faits comme ceux reprochés ou pas d’ailleurs. Le fait que beaucoup de brasseries se soient mutuellement emboîté le pas n’est pas anodin et prouve qu’on a un tournant ici qui fait que les brasseries ne se sentent plus forcément toutes puissantes comme on peut l’être dans un “boys club”. 

Maintenant, le festival n’est pas annulé, certaines brasseries participent, et possible que certaines soient remplacées par d’autres, quoiqu’il en soit, la plupart des brasseries qui se sont résolues à ne plus participer l’ont fait les unes à la suite des autres. Peut-on y voir une sincérité là-dedans? Oui et non, tout dépend de leur culture je dirais, mais tout le monde était au courant des accusations portées à l’encontre des Danois, donc on est en droit de se demander si c’est un acte militant ou un pur acte marketing…. Difficile à dire. C’est un peu comme l’affaire Weinstein, tout le monde le savait mais personne ne faisait grand chose au final.

 

Source : Flickr

 

Pourquoi c’est important?

Le fait que beaucoup de brasseries quittent le festival est tout de même important, que cela soit sincère ou pas, cela prouve que le milieu n’est plus un groupe de garçons tout puissants qui se pensent intouchables : la bière est bel et bien devenue non genrée et se doit d’être inclusive. 

On sait que certaines brasseries ont une démarche sincère quand d’autres ont une approche marketing, ce n’est un secret pour personne, mais quelle que soit la raison, la finalité est que des acteurs comme Mikkeller soient piqués au vif pour leur politique de l’autruche menée tambour battant durant des années. 

On peut reprocher aux brasseries participantes ayant annulé d’avoir répondu présent au début, mais on ne connait pas vraiment la raison qui les a poussé à maintenir à la base, leur participation. Certains ont sans nul doute pensé que participer au festival n’avait pas un lien de cause à effet avec la brasserie elle-même, par naïveté sans doute pour quelques-uns. D’autres parfaitement conscients de la chose ont aussi pu se décider à répondre présent au début, minimisant l’impact des accusations avant que des groupes sur les réseaux ne les interpelle sur leur participation. 

A noter toutefois, les brasseries listées ont répondu présent pour l’édition de 2020, annulée et reportée du coup à cette année, et que les faits reprochés n’étaient pas encore parus sur la toile. 

L’importance vient aussi du fait que beaucoup de monde aujourd’hui soutient le mouvement, des gens menacent de boycotter les brasseries répondant présent, d’autres les ont directement interpellés pour leur faire part de leur déception etc… Et bien entendu, vous le savez, l’image de marque est hyper importante pour son business quoiqu’il arrive, donc les réactions ne se sont pas faites attendre et beaucoup ont décidé de suivre leur public et c’est tant mieux, d’autant qu’après une année 2020 très mollassonne, mieux vaut ne pas trop tenter le diable et garder une image positive de sa brasserie, et donc, de son business.

Une brasserie qui écoute ses employés et son public est une brasserie dans l’ère du temps. On peut reprocher des comportements de personnes isolées sans que leur direction ne soit au courant, et bon nombre de brasseries ont mis à la porte fissa les employés mis en cause une fois qu’elles ont eu vent de la chose. D’autres, comme Brewdog ou Mikkeller, sont devenues tellement énormes que la hiérarchie est devenue tentaculaire et le culte de la personnalité ou de la marque a pris le dessus sur le bon sens, créant les distorsions qu’on a pu voir entre certaines unités de production et leur siège social et empêchant toute communication réelle et sérieuse sur le sujet. 

Mikkeller a par ailleurs réagi le 11 octobre dernier à travers un communiqué, arguant qu’elle avait entrepris les efforts nécessaires pour que les faits reprochés ne se reproduisent plus, mais beaucoup peinent à les croire tant leur stratégie ces derniers mois a été vue comme bancale par les détracteurs. 

 

Source : Flickr

 

Cancel culture ou simple bon sens?

Je vois déjà certains commentaires arguant le “on ne peut plus rien dire”. A cela, je vous dirais que oui, on ne peut plus tout dire en effet, mais parce que ce qui était toléré avant ne l’est plus car les langues se sont enfin déliées. 

Si dans les années 70-80-90, voir une femme nue manger un yaourt, ou Patrick Sebastien danser avec des femmes aux seins nus était vu comme quelque chose de normal pour tous à une heure de grande écoute, y compris nous qui étions enfants à l’époque, ce n’est que maintenant que les choses sautent aux yeux et nous démontrent que non, ce ne sont pas des choses normales! 

Pour revenir à la brasserie, et l’environnement de travail, les blagues misogynes, les blagues racistes, les noms outranciers ou encore les remarques stupides ne sont plus acceptables. Si les choses passaient à l’époque c’est parce que si vous preniez la parole contre cela, vous étiez seul face à une omerta dirigée par la crainte des représailles. De nos jours, les réseaux sociaux font s’unir les gens et leur permet de trouver le courage de parler et donc de ne plus craindre de représailles, et c’est ce qui, je pense, fait la force des mouvements actuels. 

Bien sur, on parle de cancel culture à tout va, il est vrai que des fois les réactions peuvent être disproportionnées (tout le monde fait des erreurs), et que certaines polémiques peuvent être tirées par les cheveux, surtout quand elles viennent de pays au puritanisme paradoxal comme aux USA par exemple, mais les brebis galeuses sont trop peu nombreuses pour être généralisées et discréditer les mouvements en vigueur. 

Non, on ne parle pas de cancel culture mais de bon sens, car le bon sens c’est de ne plus balancer de remarques déplacées aux gens selon leur genre ou leur couleur. Le bon sens c’est aussi d’écouter ses employés, de veiller à leur sécurité, c’est entreprendre rapidement les procédures adéquats en cas de conflit, c’est ne plus tolérer l’objectification d’un genre, ne plus tolérer qu’un genre gagne moins qu’un autre etc…  Les exemples sont nombreux. 

Les gens qui se réfugient derrière la culture de la “cancellation” n’ont pas compris la vraie nature de ce qui se trame. Certes, il faut faire du tri, et c’est normal, mais tout n’est finalement que du bon sens. Ce n’est pas qu’on ne peut plus dire ou faire quelque chose, mais on doit se montrer plus à l’écoute et bienveillant, car nous avons tous été élevés à travers deux prismes : celui de ceux qui sont nés dans la bonne catégorie (ceux qui ne subissent pas de discriminations), et ceux qui ont un ou plusieurs attributs qui peuvent engendrer des discriminations. 

Le souci est que des systèmes comme celui du patriarcat sont inculqués dès la naissance, il faut donc pouvoir sortir de cela, s’éveiller au fait que ce qu’on perçoit comme normal ne l’est pas, et surtout passer le mot aux futures générations. C’est en cela que ce genre d’évènement, de dénonciations, est important car il n’est pas là pour balancer au bûcher les gens mais surtout pour améliorer le système, et ceux qui s’en plaignent n’ont pas compris, ou ne veulent pas comprendre que leur monde change. 

 

Source : Flickr

 

En conclusion

J’espère à travers cet article avoir pu vous renseigner un peu plus sur ce qui se passe chez Mikkeller et pourquoi ce mouvement a lieu par rapport au festival. Encore une fois, je ne fais que relater les propos parus dans la presse ces dernières semaines, elles ne sont pas de mon fait mais il est important de les relayer, en français, pour que tout le monde puisse voir ce qui se trame en dehors de nos frontières. 

De nombreuses personnes, et surtout des femmes, travaillent actuellement pour que le milieu brassicole (et pas que) devienne plus juste pour elles, mais aussi pour tous ceux qui sont discriminés selon divers critères de couleur, de sexe, de handicap ou autre. 

Nous reviendrons aussi bientôt sur Brewdog afin de parler de l’aventure de la brasserie écossaise, mais aussi de ses travers, l’idée étant de vous dresser un portrait juste et réel de la brasserie. 

Enfin, je prépare depuis un moment un article sur l’inclusion générale dans le milieu brassicole, car l’inclusion ce n’est pas que les femmes, c’est aussi beaucoup d’autres personnes et il y a beaucoup à vous raconter à ce propos. 

Le but de tout cela est surtout de vous relayer l’information et vous expliquer pourquoi je le fais, et pourquoi c’est très important. Nul doute, espérons-le, que les brasseries incriminées dans les accusations sauront tôt ou tard revoir leur copie définitivement, le but premier est de faire bouger les choses, pas de tout brûler. Après il en va encore une fois du bon sens et de la bonne foi, mais si on peut rendre une environnement autrefois hostile, comme un environnement agréable, alors cela veut dire que les risques entrepris par ces personnes engagées ne sont pas vains, et il faut pour cela les soutenir et participer à notre échelle à ce que notre milieu, et les autres deviennent le plus agréable possible, même si on le sait, on ne vit pas au royaume des Bisounours. 

 

Source : Flickr

 

Sources :

https://instagram.com/fanny.wandel?utm_medium=copy_link&fbclid=IwAR1GSvllyk1RL-FNXUulZuUDAzA6bGva10NMnziV1Z7MHO_TfFl7pFOQROY 

https://www.goodbeerhunting.com/sightlines/2021/11/under-pressure-breweries-withdraw-from-mikkeller-beer-festival-in-response-to-sexual-harassment-allegations 

https://www.thedrinksbusiness.com/2021/10/mikkeller-issues-response-after-allegations-of-sexual-harassment-gender-bullying-emerge/ 

https://www.goodbeerhunting.com/sightlines/2021/6/13/mikkeller-protest-art-latest-effort-to-keep-beer-industry-sexism-racism-in-the-spotlight 

https://en.wikipedia.org/wiki/Mikkeller 

https://www.canadianbeernews.com/2021/10/13/collective-arts-brewing-and-dominion-city-brewing-withdraw-from-mikkeller-beer-celebration-copenhagen-over-abuse-allegations/ 

https://www.thedrinksbusiness.com/2021/10/mikkeller-issues-response-after-allegations-of-sexual-harassment-gender-bullying-emerge/ 

https://www.eater.com/2021/5/19/22444336/sexism-abuse-harassment-craft-beer-brewing-industry-ratmagnet 

https://www.scandinaviastandard.com/open-letter-the-problem-with-female-beer-from-mikkeller-x-girls-are-awesome/ 

https://www.thedrinksbusiness.com/2021/07/ex-mikkeller-employees-allege-gender-bullying-at-brewery/ 

https://www-pacificsandiego-com.translate.goog/eat-drink/story/2021-01-21/san-diego-beer-influencer-megan-stone-named-woman-person-of-the-year?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=nui,op 

https://www.goodbeerhunting.com/sightlines/2021/11/under-pressure-breweries-withdraw-from-mikkeller-beer-festival-in-response-to-sexual-harassment-allegations 

https://biere-actu.fr/mikkeller-festival-2021/

 

Greg
Marseillais amateur de bières, je vais vous faire découvrir cette boisson à travers son histoire, des dossiers, de l'actu et enfin des tests de bières diverses et variées!

One Reply to “La polémique Mikkeller et son festival

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.